Rendez-vous
Co-organisé avec la Société des Etudes Oceaniennes
12 avril 2022 à 17h30 en Amphi A3 de l'UPF
Intervenante
Sarah Bernard est docteure en géographie rattachée au laboratoire GEOLAB de l’université de Limoges. Après une formation d’ingénieure en agronomie, elle s’est orientée vers la recherche en intégrant un master d’anthropologie de l’environnement.
Ses recherches ont débuté en Nouvelle-Calédonie sur l’étude des représentations, pratiques et savoirs concernant les animaux marins puis elle a soutenu une thèse de géographie sur les mobilités en Polynésie française. Ses travaux proposent une approche qualitative de la géographie des mobilités et portent sur les recompositions socio-territoriales des espaces en marge.
Conférence
La Polynésie française est depuis toujours un espace de mobilités mais depuis plusieurs décennies c'est principalement l'île de Tahiti qui a absorbé la plus grande partie d'une immigration liée à l'arrivée de Polynésiens venus des autres archipels, de métropolitains et d'étrangers. Les résultats du recensement de population de 2012 semblent révéler un changement dans les dynamiques de mobilités du Territoire : Tahiti enregistre désormais plus de départs que d'arrivées contrairement à certains autres archipels qui deviennent légèrement excédentaires. Ce constat est le point de départ de la thèse de Sarah Bernard qui interroge l'arrivée de ces nouvelles personnes dans les îles : qui sont ces personnes qui s'installent dans les îles ? Comment se recomposent les sociétés insulaires après leur arrivée ? La conférence présentera la méthodologie mise en place, les réflexions portées ainsi que les principaux résultats.