NĀRAMA – Une nouvelle dynamique pour le dialogue entre sciences, cultures et société en Polynésie française

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NĀRAMA – Une nouvelle dynamique pour le dialogue entre sciences, cultures et société en Polynésie française
 

 

Dans le cadre de sa stratégie de structuration des interactions entre la recherche, la culture et la société, l’Université de la Polynésie française  pilote le projet NĀRAMA, labellisé « Science avec et pour la société » (SAPS) par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en 2024.

 

Un projet structurant et ambitieux

Dérivé du mot polynésien signifiant « par/avec/pour la lumière, la connaissance », NĀRAMA incarne la volonté de l’UPF et de ses partenaires de promouvoir une médiation scientifique et culturelle en rendant la science plus proche, plus compréhensible et accessible à tous. Porté par la vice-présidente « Dialogue Sciences, Cultures et Sociétés », en lien étroit avec la vice-présidente Recherche, ce projet s’inscrit dans une feuille de route ambitieuse pour la période 2025–2028.

 

Doté d’un budget global de 617 000 € (soit près de 73,6 millions XPF), le projet NĀRAMA bénéficie d’un financement sur trois ans, permettant de transmettre /partager des savoirs dans le but d’éclairer aussi bien les citoyens que les décideurs, au sein de la société polynésienne face aux défis auxquels cette dernière est aujourd’hui confrontée et visant à :

• Renforcer le dialogue entre sciences, cultures et société en Polynésie française ;

• Structurer et coordonner les actions de médiation scientifique et culturelle sur le territoire polynésien 

• Développer une dynamique favorisant les échanges entre la communauté scientifique et la société

• Inspirer de nouvelles voies de collaboration en intégrant les savoirs traditionnels et les acteurs non académiques par la recherche participative. 

 

En l’absence de centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) sur le territoire et de structuration des initiatives de médiation, NĀRAMA propose une approche intégrée et partenariale, complémentaire à d’autres projets majeurs portés par l’université tels que Narua ou les actions de Science Ouverte.


Ce projet participe à la mise en synergie des forces vives de l’UPF, des organismes de recherche, des institutions publiques, ainsi que des acteurs culturels et associatifs, afin de faire rayonner les savoirs et nourrir la réflexion citoyenne face aux enjeux contemporains.

 

Lancement officiel du projet NĀRAMA en COPIL le 14 mai 2025

La gouvernance de NĀRAMA repose sur un comité de pilotage composé de :

• L’UPF (présidence représentée par la VP Dialogue Sciences, Cultures et Sociétés);

• La Polynésie française (représentée par sa Délégation à la Recherche)) ;

• Le Haut-Commissariat de la république (représenté par son Délégué Territorial à la Recherche et à la Technologie;

• Les organismes de recherche de Polynésie française (consortium RESIPOL;

• Des partenaires culturels (représenté par Te Fare Natura, l’Académie tahitienne et la FAPE).

 

Le projet Nārama se décline sur 4 grands axes complémentaires :

•  Axe 1 : Valorisation de la recherche et de la science, et de leurs enjeux auprès du plus grand nombre et notamment auprès des publics scolaires et éloignés

•  Axe 2 : Formation à la médiation, la communication, ou la démarche scientifique

•  Axe 3 : Valorisation de l’actualité et de l’expertise scientifique dans les médias 

•  Axe 4 : Participation citoyenne à la recherche

Des actions concrètes dès 2025

 

Parmi les premières actions engagées en 2025 :

• La cartographie des acteurs et initiatives « Science avec et pour la société » en Polynésie et à l’échelle nationale ;

• L’appui à l’organisation de la Fête de la Science 2025 (du 3 au 17 octobre) ;

• La sensibilisation à la recherche auprès des enseignants du secondaire ;

• Des formations à la médiation scientifique pour les chercheurs ;

• Le lancement d’un appel à projets de sciences participatives.

 

Une ambition durable au service de la société

À travers NĀRAMA, l’UPF réaffirme son engagement à faire vivre la science au cœur de la société, dans le respect des savoirs locaux et des dynamiques culturelles. Ce projet incarne une vision de la recherche comme levier de transmission et de construction collective.